Abidjan: “L’enjaillomètre” trompeur des signaux de développement de la Côte d’Ivoire.

Il y a un peu plus de 4 ans que j’ai écrit cet article pour la revue Business Management. La Côte d’Ivoire, ce pays où je vis depuis plus de 5 ans désormais, va aborder un nouveau chapitre décisif de son histoire en ce 2eme semestre de cette année 2020 qui débute. D’ailleurs, cette année est hautement symbolique à plusieurs égards. Tout d’abord parce qu’elle marque l’échéance annoncée d’une émergence tant souhaitée. Ensuite, parce que la covid-19 bouleverse toutes les prévisions sur le déroulement de cette année 2020, et que cette pandémie a mis à nue les capacités de résilience du pays en tant qu’Etat et en tant que communauté de destins. Enfin, parce que l’année 2020 est une année d’élection présidentielle. Et en Côte d’Ivoire, cette échéance est forcément évocatrice d’un historique houleux, qui laisse toujours planer les pires des scénarios.

Alors le moment paraît opportun pour reposer le sujet toujours délicat du développement du pays, avec les divergences d’approche sur ses éléments de mesure et d’appréciation. En vous invitant à relire cet article écrit il y a 4 ans, l’intérêt est simple: Se demander si 4 ans après, le développement de la Côte d’Ivoire a connu de réelles avancées. Mon invitation à reconsidérer le point de vue exposé dans cet article, intervient également, et ce n’est pas un hasard, au moment où plusieurs zones du pays, notamment Abidjan, subissent depuis quelques jours de nombreux dégâts conséquents aux fortes pluies qui s’abattent sur le pays.

Bonne lecture, ou relecture pour certains. Et n’hésitez surtout pas à donner vos avis.